Les Britanniques ont tranché. A près de 52 %, ils ont décidé de quitter l’Union européenne. A peine la nouvelle connue, plusieurs cabinets de conseil ont commencé à proposer leurs services aux entreprises pour les aider à évaluer les conséquences de cette sortie.
Quatre jours plus tard, sa direction organisait une conférence téléphonique avec la clientèle britannique pour la rassurer. Certes, les entreprises présentes n’ont pas eu de réponses précises à leurs questions (il est trop tôt pour en donner), mais le cabinet s’est positionné comme un interlocuteur de choix pour les accompagner sur le long chemin qui les attend maintenant vers la sortie de l’Union.
Il n’y a pas seulement à Londres que les acteurs du conseil montent au créneau.
En Allemagne, une agence de conseil en communication (Instinctif) a commencé à contacter ses clients, mais aussi d’autres entreprises susceptibles d’être impactées, afin de les conseiller sur leur stratégie de communication post-Brexit. Ce cabinet a tout intérêt à occuper le terrain : il possède plusieurs implantations en Angleterre et de nombreux clients à cheval entre les deux pays. Là aussi, il va falloir les accompagner.
Bien sûr, il est impossible pour l’heure de prédire comment la sortie du Royaume-Uni va se traduire concrètement, et d’évaluer les conséquences pratiques de ce tournant majeur pour les entreprises basées sur place. Une chose est sûre : le pays aura 2 ans pour négocier les conditions de sa sortie, une fois la procédure enclenchée.
Durant ces deux années, et sans doute au-delà, il va y avoir du pain sur la planche pour les avocats d’affaires, les juristes internationaux, les consultants en stratégie internationale, en développement export, etc.
Non seulement vis-à-vis des entreprises basées au Royaume-Uni, mais aussi de toutes celles qui entretiennent des relations commerciales et des liens d’affaires avec cette zone d’importance économique majeure. Certains l’ont bien compris. Ils sont déjà à l’œuvre.