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Tendance: Les freelances se regroupent et jouent « collectif »

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Des études récentes (1) mettent en avant une tendance montante dans le monde des Indépendants : le regroupement de freelances sous forme de « collectif ».

Sans statut juridique figé (il peut s’agir de regroupements « libres », d’associations, de coopératives ou de sociétés), le principe du collectif connait un bel essor.

 

3 raisons à l’origine de cet essor

Il existerait à ce jour 35 000 collectifs d’indépendants en France (selon étude Shine-Collective)  avec une accélération notable depuis 2018 ; il faut dire que le phénomène se nourrit d’un terreau favorable car depuis toujours les freelances ont éprouvé la nécessité de se regrouper de façon plus ou moins formelle dans des espace de Co-working ou des tiers lieux.  Aujourd’hui, 9 freelances sur 10 travaillent déjà en équipe ! Le fait de parler (depuis 2018) de collectif n’est qu’une façon d’illustrer ce phénomène récent.

Ce qu’il faut retenir, c’est les raisons profondes qui vont pousser les freelances, par définition « solo entrepreneurs » à vouloir retrouver une forme d’organisation structurée :

  1. Le besoin d’unir leurs réseaux pour multiplier les opportunités de business,
  2. L’échange de compétences pour se former et s’informer, faire évoluer ses hard et soft-skills,
  3. Intégrer de nouvelles méthodologies de travail sur des projets « lourds » jusqu’à présent réservés à des agences, des cabinets de conseil ou des ESN (entreprises de services numérique).

Exemple : le cas des collectifs dans le tourisme

 Fred Lizée fondateur du collectif d’indépendants Away We Go explique que l’objectif de son réseau est de mutualiser les réseaux et les expertises dans le Tourisme. Dans le formulaire pour postuler, il demande d’ailleurs «  ce que chacun peut apporter au collectif ».

Comme beaucoup d’autres collectifs, la structure fonctionne via une commission d’apporteur d’affaires et la cotisation annuelle s’établit 50€ à l’année..

Les collectifs n’ont pas vocation à grossir indéfiniment car, comme l’explique  Fred Lizée, la structure doit décider par elle-même de limiter le nombre de membres ; chez Away We Go, la limite est fixée à 150 freelances, ce qui couvre tous les sujets et expertises dans le secteur (40 freelances constituant le « cœur de métier »).

En portage salarial, les nombreuses animations et évènements Réseaux ou Club apportent des opportunités de rencontres qui viennent répondre aux attendes des freelances. C’est une base essentielle pour développer son activité.

 

(1) Etude Collective.work – Shine, basée sur un panel de 271 freelances et 103 collectifs. Collective.work est un site qui permet à tous les indépendants de former ou rejoindre des collectifs et Shine, une startup Fintech.

(2) Il existe (entre autres) deux autres collectifs reconnus dans le Tourisme :  Digital Green Tourisme, orienté communication/RSE et le collectif Find my rep !

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